Pour honorer le testament de son frère décédé et faire valoir ses droits de tutelle, Mokhtar, un adel (notaire traditionnel) sexagénaire, célibataire, misogyne et héritier avec les autres, est déterminé, selon les dernières volontés du défunt, à trouver coûte que coûte un mari à sa nièce Marzaka, hôtesse de l’air frisant la trentaine, afin de la faire échapper au vil destin de « Bayra » (vieille fille).
Arraché donc par chance à sa modeste existence de Taounate (ville du nord du Maroc), Mokhtar s’installe avec commodité dans la grande maison de son frère à Fès et s’engage à gérer la vie de tous : Celle de Lal’Kamla et celle de Lal’Bahya, les deux épouses veuves, l’une, impotente et l’autre artiste en herbe farfelue, puis celle de Hadda, en esclavage domestique depuis son jeune âge. Mais Mokhtar perdra les rênes lorsque son neveu Zayd, un jazzman à l’âme bohémienne revenu de l’étranger, présente à Marzaka le chef de son groupe musical, Souleiman, un homme de couleur talentueux dont elle s’éprendra.